Façon de parler

Quelques tonnes d'arrogance, plusieurs grosses poignées de condescendance, une pincée de sarcasme mal senti (à défaut on peut utiliser de l'humour très mal placé), ajoutez beaucoup de mépris et surtout ne laissez aucune place à la discussion. Mélangez le tout à grands coups de matraques, poivrez abondamment avec du spray et ça y est, vous avez la recette d'une démocratie à la Charest. N'oubliez pas, au dessert, d'offrir les ressources de la province aux compagnies minières invitées.

Une ministre complètement dans le (Beau)champ

Ça se passe au Québec, en 2012. Un gouvernement refuse de s'asseoir avec des citoyens (nombreux) qui demandent de discuter une décision qui suscite beaucoup de réactions. Et pas n'importe quels citoyens, mais les jeunes qui sont l'avenir du pays. Or non seulement le gouvernement refuse de discuter, mais il réprime à grands coups de matraque en demandant aux manifestants de ne pas cautionner la violence...les mots me manquent!

Solidairement...

...avec tous les étudiants soucieux de l'avenir de notre société et qui sont prêts à poser des gestes pour préparer, pour les générations futures, une société où le savoir et les connaissances seront accessibles à tous!

EXPRESSIONS IDIOMATIQUES: avaler des couleuvres

Il ne fait pas bon être un étudiant au Québec ces temps-ci. Et à l'avenir ce sera pire... sauf si le mouvement tient bon! Le mouvement étudiant qui lutte contre l'augmentation des frais de scolarité (et plus largement pour un projet de société plus juste et pas uniquement axé vers le profit aveugle) doit avaler bien des couleuvres. On entend des commentaires hallucinants à leur endroit, des mots indignes d'une société démocratique. Mais comment peut-on défendre l'idée que l'éducation soit un service payant et surtout à des tarifs pareils?
L'éducation, quitte à le répéter ad nauseam, est un DROIT!! Mais évidemment, on a la société et le gouvernement qu'on mérite...