20.1.09

The king of the world?

C'est une euphorie monumentale qui a accueilli le 44 è président étasunien Barack Obama, une grande liesse à Washington. Sans cynisme aucun (il ne faut pas bouder sa joie, Barack Hussein à la place d'un cowboy idiot c'est tout de même un grand pas!), je me demande pourquoi on exagère à ce point. C'est un moment magnifique pour tout le monde de voir un afro-américain accéder à ce poste, et particulièrement pour la communauté noire. Certes. Et c'est un événement historique auquel on a envie de croire. Certes. Et surtout, voir un intellectuel à ce poste, on n'y croyait plus. Mais de là à en faire le roi du monde, le messie qui va recoller toutes les miettes et résoudre tous nos problèmes, il ne faudrait pas exagérer! Le monde est un ensemble complexe dont font partie les Etats-Unis, qui y jouent un rôle important. Mais le président des Etats-Unis ne gouverne pas le monde. Et si son élection est réjouissante sur bien des points, il faut se souvenir que ce n'est ni un Che Guevara ni un Gandhi qui trônera à la Maison Blanche. Ni un homme de gauche. Dans son beau discours, Obama a tendu la main aux musulmans, a évoqué les problèmes environnementaux, et parlé de coupables qui devront répondre de la grande Crise. Des choses nouvelles du côté de Washington. Laissons-le passer de la parole aux actes en lui souhaitant bonne chance (il en aura besoin). Mais n'oublions pas qu'il est un humain comme nous tous!

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