22.7.09

Gastroéconomie

Un petit morceau de texte anonyme dans un article d'agence, traitant de la malbouffe, m'a donné l'idée de cette image. Le voici: "Manger mal n’est toujours pas un choix ; cela dépend en partie de votre situation sociale. Les « nouveaux pauvres » étant de plus en plus nombreux en Occident, ils sont tous aussi nombreux à s’exposer aux risques d’obésité et de maladies cardio-vasculaires..."

17.7.09

La peine capital(ist)e

QUI EST SURPRIS ??? Des barons de la Bourse, des gardiens du temple du Grand Capital qui ont arnaqué leurs petits camarades?

Ohhh, mais quelle horreur... On rationalise, on délocalise, on restructure, on met à pied et à tours de bras (!). Au nom de la concurrence, de la productivité, du MARCHÉ!! On a créé des mots compliqués, poétiques, hypocrites pour ne pas dire qu'on vire, qu'on fout à la porte, qu'on sacrifie, qu'on abuse, profite, viole les lois et suce la moelle des gens, des travailleurs, de mesdames et messieurs tout le monde! Alors des Madoff, il y en a à la pelle. Des ordures malodorantes dans le monde de la finance il y en a des montagnes aussi grandes que celles de déchets qui croupissent dans les favelas brésiliennes. Mais là où c'est drôle, c'est que quand un salaud moyen (moyen dans le sens: pas au sommet de sa triste hiérarchie) jette à la rue mille ouvriers, on encense sa prise de décision courageuse pour le bien de son entreprise, et s'il fait une erreur on le met à la retraite avec une prime vomitivement monumentale. Alors que quand Madoff arnaque ses semblables (du cannibalisme entre requins), là on ne joue plus avec de petites gens sans valeur marchande, alors pour se venger on lui colle 150 ans de prison!

Les mouches sont de joyeux diptères divertissants... quand je regarde mon dessin je rêve à de réels détournements de spirales collantes, capables de faire adhérer de gros bipèdes pires que le plus vil des cafards...

Prisonniers niais?

Le monde se développe à vive allure, le 21 è siècle est celui de la communication ultra-rapide et efficace. Aussi et surtout, il faut suivre les lois du Marché avec un grand M majuscule (M comme le maudit grand M jaune qu'on voit fleurir sur les bords d'autoroute et dans chaque ville de chaque pays...), un M comme celle dans laquelle on marche sur le trottoir et qui doit nous porter chance. On doit bien suivre le courant, qu'est-ce qu'on peut y faire ? Triste constat insatisfaisant. Essayer de nager, ou se laisser dériver vers le bord et continuer à pied, bref, POURQUOI devrions-nous rester dans le flot imposé? Nous nous emprisonnons nous-mêmes, nous rabotons nos ailes. À force de consommer de l'information et de la culture pré-mâchées, nos dents s'émoussent. Que penser du fait que plus personne (ou presque) ne se mobilise pour de grandes causes communes, que nous fuyions notre voisin comme si c'était un ennemi dangereux, alors que des millions de gens se rassemblent et sortent dans la rue pour commémorer ensemble la mort d'un triste sire extra-terrestre comme M.Jackson? Quel envergure humaine avait-t-il? À quelle évolution culturelle a-t-il contribué? Bref... En nous abreuvant des inepties dont les médias nous gavent, nous ne faisons que renforcer les barreaux de nos cages...

7.7.09

Jouer à la baballe

Un plaisir simple de la vie: jouer avec une balle. Qu'on soit un bambin ou un adulte mature et responsable (...), quel plaisir de lancer une balle poisseuse de bave à son chien, de courir en équipe après un ballon rond pour marquer des buts, de lancer un gros ballon orange dans un panier. Chacun y trouve son compte, même les non-pratiquants (de sport). Pour une fois j'ai envie de parler de sport sans ironie, sans parler de dopage, d'appât du gain, de fric, de sponsors pourris, de hooligans, etc. Plus précisément, de petite baballe jaune. Un mot: Federer. L'unanimité est toujours suspecte, mais ici elle est immaculée; c'est un personnage exceptionnel (au niveau du sport s'entend). Pas de faux débat, pas d'idolâtrie, pas d'emportement disproportionné.
Simplement c'est un bon type, une bonne personne,un être humain et un champion légendaire de son sport. Et toutes ces choses ensemble sont assez rares pour qu'on ne cherche pas la petite bête, pour une fois!

Le miroir de l'âme

Je me mire, tu te mires...dans le regard des autres. Chaque personne est un miroir qui nous renvoie une image différente, agréable ou pas, tout comme chaque objet reflète une partie de la réalité. Est-ce de la poésie, est-ce de la physique bien carrée? Seule chose certaine, la mode des leggings est...mmh, disons...une question de goût! (ceci était une contorsion diplomatique)